Les artistes en résidence

Yohei Yamakado, né en 1987 à Kobe au Japon, est cinéaste et musicien. Il réalise des œuvres sonores et visuelles.

En 2018, son premier film La lyre à jamais illustra le taudis est publié et relayé en ligne par la revue de cinéma Dérives.

Son dernier film Amor Omnia sorti en 2019 a été présenté au Festival international de cinéma de Marseille en 2020. L’artiste est à la fois le réalisateur, scénariste et le compositeur de la musique du film.

Outre le cinéma, l’artiste mène aussi des projets sur la musique. Sa nouvelle pièce acousmatique Lanquan li jorn son lonc en mai est actuellement en cours de réalisation avec le soutien de la Région Hauts-de-France.

Inspiré par Socrate d’Erik Satie, Yohei Yamakado s’apprête à écrire un nouveau film, un drame symphonique en trois mouvements pendant sa résidence à la Cité internationale des arts.

Diplômé du Fresnoy – Studio national des arts contemporains (Promotion Michelangelo Antonioni, 2017 – 2019 ), Yohei Yamakado a été accueilli en tant que résident artiste par des lieux prestigieux de l’art dont l’EMS Stockholm, Centre international d’art et du paysage – île de Vassivière, et l’École des Arts de Porto avec une bourse de la Fondation Calouste Gulbenkian.

De nationalité japonaise, Masami réside à La Réunion depuis 2012, et est diplômée de l’université d’Art du Japon et de l’École Supérieure d’Art de La Réunion depuis deux ans. Sa pratique ayant debuté plus tôt, elle obtient son diplôme en 1998, à l’Université d’Art de Joshibi au Japon, où ses études sont concentrées sur le tissage, la teinture traditionnelle et moderne et la fabrication de Kimono et “Fiber Art”.

Depuis le début de sa carrière, Masami crée des sculptures, des installations et du Land Art à partir de fibres naturelles et de fils de cuivre, qui résonnent avec une quête personnelle profonde.

” Mon exploration artistique est centrée sur la force de la vie et sa puissance intrinsèque, incarnées par les matériaux que j’utilise, principalement le fil de cuivre et les fibres naturelles. Depuis mon plus jeune âge, je suis attirée par les raisons même de la vie humaine et la lumière qui émane de notre univers, m’entraînant dans le monde mystérieux de la vie. En grandissant, j’ai développé une compréhension profonde et intuitive de l’énergie vitale que je perçois dans tout ce qui m’entoure et tente de capturer cette essence vibrante et en constante évolution. ” – Masami

Masami (Japon) est lauréate du programmes “Ondes”

Mizuho Yamazaki (née en 1992) est une conservatrice, chercheuse et écrivaine japonaise qui crée des espaces d’exposition où les spectateurs rencontrent des perspectives sous-représentées et des voix marginalisées dans la société. S’intéressant particulièrement aux structures institutionnelles coloniales omniprésentes dans le monde, elle a organisé des expositions telles que Speculative Land (2022) à Tokyo et Ownness (2022) à Hong Kong, tout en collaborant avec le Mori Art Museum, à Tokyo, en tant qu’assistante de conservation.

Yamazaki a précédemment obtenu une maîtrise en études muséales à l’université de New York et a participé à des stages de conservation pour le MoMA PS1 au musée d’art moderne et le projet Abu Dhabi au musée Solomon R. Guggenheim, ainsi qu’à un stage de conception d’exposition au musée national de Tokyo. Elle a notamment écrit “Être jeune artiste au Japon : cinq parcours” pour L’Hebdo du Quotidien de l’Art publié le 17 novembre 2023, “Curatorial Roles for Amplifying the Voice of Artists in Exhibitions – From Cases of the Museum of Modern Art and Solomon R. Guggenheim Museum” pour KeMCo Review 01 publié en mars 2023, et “Is the Inheritance of the Past Hope or Curse?-Exhibition Review on Special Feature : Larissa Sansour” pour REAR 49 en décembre 2022. Elle a également présenté “Jananne Al-Ani’s Shadow Sites I and the Gulf War : Freeing from the Other’s Gaze Implanted in Culture and Power/Knowledge” lors de la 71e conférence annuelle de la Société japonaise d’esthétique en octobre 2020.

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