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Les artistes en résidence

Chaque année, la Cité internationale des arts accueille plus de 1 000 artistes du monde entier, leur offrant un espace de création, de recherche et d’échange unique. Ouverte à toutes les disciplines artistiques – arts visuels, musiques, littérature, cinéma, design et architecture, spectacle vivant ou encore commissariat d’exposition – elle leur permet de développer leurs pratiques et leurs projets dans un environnement propice à l’expérimentation.

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Ozgur Atlagan

Année/s de résidence : 2024, 2–12

Arts visuels

La déesse phrygienne Cybele, entre autres, est considérée comme la déesse des cavités, des vides et des espaces creux. Özgür se demande donc ce que les espaces creux peuvent convoquer, contenir et signifier. Cela résonne avec la façon dont Ariana Reines décrit la poésie, qui consiste à faire quelque chose à partir de rien. Ces questions animent la pratique d’Özgür. Il utilise l’installation, la performance, l’écriture et l’image pour méditer sur les notions de pouvoir – la captivité, la servitude, la torture, le jeu, l’érotisme. Son travail prend différentes formes, des albums audio aux configurations spatiales.

Özgür est un ancien élève de la Rijksakademie van beeldende Kunsten (2019-2021). Il collabore régulièrement avec des amis, et est membre du groupe d’étude JamOnJamOnJamOnJam et des collectifs d’artistes (en hibernation) KABA HAT et BAÇOY KOOP (Coopérative d’impression, de distribution et de duplication). Il a été conçu à İzmir et vit aujourd’hui à Amsterdam.

Site de l'artiste

Zeynep Kayan|_@_|Zeynep Kayan

Jonas Atlan

Année/s de résidence : 2011, Cité internationale des arts

Musiques

Dalia Atlas

Année/s de résidence : 2016, Ministère de la Culture et des Sports, Israël

Musiques

Iva Atoski

Année/s de résidence : 2018, Union des associations des Beaux-Arts de Yougoslavie (SULUJ)

Arts visuels

Tarek Atoui

Année/s de résidence : 2012, Cité internationale des arts

Arts visuels

Doegamou Jorfre Atrokpo

Année/s de résidence : 2025, Institut français

Danse

Alireza Atrvash

Année/s de résidence : 2018, Administration des arts visuels d'Iran

Arts visuels

Benjamin Attahir

Année/s de résidence : 2009, Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, France

Musiques

Lina Attalah

Année/s de résidence : 2021, Institut français

Littératures

Henriette Attali

Année/s de résidence : 2018, Académie d'architecture

Arts visuels

Karim Attar

Année/s de résidence : 2012, Ministère de la Culture et Secrétariat d'Etat à la Culture du Royaume du Maroc

Arts visuels

Fann Attiki Mampouya

Année/s de résidence : 2021, Institut français

Littératures

Le jury du Prix Voix d’Afriques 2021 composé d’éditeurs, de journalistes, d’écrivains, de libraires et placés sous la présidence d’Abdourahman Wabéri a choisi son lauréat : Fann Attiki pour son roman Cave 72. L’auteur, dont l’ouvrage paraît le 1er septembre aux éditions JC Lattès, est accueilli en résidence à la Cité internationale des arts, à Paris, du 27 août au 28 octobre 2021.

Fann Attiki est né en 1992 à Pointe-Noire au Congo. En 2011, il s’éprend de poésie en assistant – malgré lui – à un atelier de slam initié par l’Association du Styl’Oblique Congo alors qu’il flânait dans le hall de l’Institut français avec pour seul objectif de tromper l’ennui d’un après-midi sans fin. Il s’installe à Brazzaville en 2016, se consacre à l’écriture et au théâtre, participe à un club de lecture, dirige des ateliers de slam.

Cave 72

Trois jeunes amis, Verdass, Ferdinand et Didi, se retrouvent chaque jour à la Cave 72, un bar, refuge idéal où ils oublient leur quotidien gouverné par l’absurde : les tracasseries administratives, les décisions politiques, les lois, les raisons des guerres, l’amour et les divorces, la passivité apparente des hommes face à la dictature… Ils discutent, boivent, récitent des poèmes et rentrent chez eux sans avoir fait de mal à quiconque. Ils sont innocents de tout. Et c’est pour cette raison qu’un homme, secrétaire au Conseil national de sécurité, va faire d’eux les coupables désignés d’un complot contre l’État et le Président, guide providentiel de la nation. Ils deviennent des héros malgré eux, obligés de se défendre, de s’opposer à l’injustice de leur condamnation, les héros de leur propre vie et les héros d’un peuple qui a pris l’habitude de tolérer l’oppression et qui soudain se soulève, brave l’armée, réclame la libération des trois jeunes et la réouverture de la Cave 72 devenue l’emblème de la résistance.

Initié par les éditions JC Lattès et RFI, en partenariat avec la Cité internationale des arts, Voix d’Afriques est prix littéraire destiné à faire émerger les jeunes auteurs et auteures de langue française du continent africain. Un prix pour soutenir et mettre en lumière les nouvelles voix littéraires africaines, des romans reflétant la situation d’un pays, une actualité politique, économique ou sociale ou des textes plus intimistes.

Ce concours s’adresse à toute personne majeure et de moins de 30 ans n’ayant jamais été publiée et résidant dans un pays d’Afrique. Plus de 14 000 personnes se sont inscrites sur la plateforme dédiée au concours. Le 31 janvier 2020, jour de la clôture des inscriptions, nous avons pu recevoir 323 manuscrits, finalisés par les participants. Chaque roman porte un regard unique sur l’Afrique, une réflexion sur l’Histoire, ce que permet l’éducation, quels rêves portent les hommes face à des pouvoirs durs, des frontières fermées, quels secrets ils gardent précieusement, quelles sont leurs luttes et leurs armes : la poésie, l’humour, l’entraide, l’imagination.

En 2020, le premier Prix Voix d’Afriques a été décerné à Yaya Diomandé (Côte d’Ivoire) pour son roman Abobo Marley.

© Maurine Tric / Adagp Paris, 2021

Yasmine Attoumane

Année/s de résidence : 2021, On~des

Arts visuels

Née au Port en 1981, Yasmine Attoumane est une artiste plasticienne qui aborde plusieurs médiums (photographie, vidéo, performance, installation). Elle vit et travaille à la Rivière des galets, terrain de pratique qui irrigue ses premiers projets artistiques et qui pose les jalons de ses recherches autour de la question de l’appartenance à un territoire et du dessin de ses frontières.

À travers des expérimentations in situ dans des sites naturels instables et fluctuants – le rivage ou le lit de la rivière –, elle tente de s’approprier un territoire, en posant les limites par divers marquages (traits, lignes, quadrillages) ou installations éphémères. En 2012, elle a réalisé l’installation murale de portraits photographiques La Rivière des galets à ciel ouvert issue de nombreuses rencontres et du retissage de liens avec les habitants de son village après une période d’absence.

Yasmine Attoumane a en effet étudié en France métropolitaine avant de revenir achever sa formation à la Réunion où elle a obtenu son DNSEP en 2017. Depuis 2018, elle axe son travail sur l’observation du paysage sur quelques zones de l’Océan Indien comme Madagascar ou Mayotte. Elle développe également des projets sur la notion d’empathie autour de l’immigration.

Ce qui frappe lorsqu’on est ici, sur l’île de La Réunion, ce sont ses paysages naturels. Volcans, montagnes, cirques, rivières, ravines, côtes qui subissent intensivement et perpétuellement l’érosion. Ces changements de la terre ou ces renouvellements du paysage séduisent. Ils m’ont amenée naturellement à engager mes recherches sur le thème du territoire. Le terme touche à plusieurs domaines (le territoire géographique et par résonance invite d’autres notions : la frontière, l’intérieur/l’extérieur, le passage…).

Ces paysages m’ont touchée et ils ont marqué mes premières productions plastiques. La gestion des territoires est une préoccupation qui m’habite aussi bien à l’échelle domestique qu’à celui de la planète.

À travers mes productions plastiques, j’effectue des expérimentations in situ sur des espaces vivants et mouvants comme le rivage ou le lit de la rivière. Je tente de m’approprier un territoire en utilisant diverses techniques (la photographie, l’installation, la vidéo, la performance, la céramique…) et des opérations plastiques comme la délimitation par le trait, la ligne, le quadrillage, l’installation architecturale pour proposer une nouvelle représentation de celui-ci.

J’inscris ma démarche dans la pratique des artistes du Land art et de l’art environnemental. La question de l’appartenance à un territoire, la frontière, le positionnement et la rencontre avec ces territoires précaires sont devenus des interrogations artistiques, politiques et sociales. Les territoires que j’ai choisis sont précaires, d’une durée instable. Je suis dans la tentative de conquête vaine de ces lieux.

— Yasmine Attoumane

Site de l'artiste

Yasmine Attoumane|_@_|Yasmine Attoumane

Jessica Au

Année/s de résidence : 2024, Creative Australia

Littératures

Jessica Au est une écrivaine de Melbourne, en Australie. Son roman Cold Enough for Snow (2022) a remporté le premier prix du roman et a été publié par Giramondo, New Directions et Fitzcarraldo Editions, avec des traductions dans dix-neuf langues, notamment aux Éditions Grasset en France sous le titre Pour qu’il neige. Il a remporté le Victorian Prize for Literature et a été sélectionné pour le Miles Franklin Literary Award, le NSW Premier’s Literary Awards, le Queensland Literary Awards, et a figuré sur la liste des candidats au Dublin Literary Award.

Son travail a été publié dans The London Review of Books, Granta, The Italian Review, TANK magazine et The Guardian, et ses écrits explorent les thèmes de la famille, de la migration et de la mémoire, de l’art et de la féminité, de la narration et de l’esthétique. Elle passera sa résidence à la Cité internationale des arts à faire des recherches pour son deuxième roman, en particulier sur la période de la Chinoiserie, de l’art asiatique et des textiles. 

Michel Aube

Année/s de résidence : 1987, Académie d'Architecture, France

Arts visuels

Luc Aubort

Année/s de résidence : 1998, Canton de Vaud, Suisse

Arts visuels

Ambroise Aubrun

Année/s de résidence : 2006, 2007, Cité internationale des arts

Musiques

Charlie Aubry

Année/s de résidence : 2023, 2–12

Arts visuels

Charlie Aubry intègre l’isdaT (Institut supérieur des arts de Toulouse) où il obtient son DNAP en 2012 puis son DNSEP en 2014 tous deux avec les félicitations du jury. 

Il y développe rapidement une pratique autour de l’électronique par le biais duquel il questionne son quotidien. Ce travail débute d’abord avec le détournement d’objets électroniques, qui deviennent rapidement pour lui de vrais outils de création sonore et visuelle. 

En parallèle, il développe des projets musicaux performatifs à l’aide de machines court-circuitées et d’enregistrements divers qu’il accumule jusqu’à confusion totale des sons.
A partir de 2013, il collabore régulièrement avec la compagnie Maguy Marin. En 2014, il compose la bande-son du spectacle BiT puis celle de DEUX MILLE DIX SEPT jouée en live pendant la représentation. Il signe en 2018, la musique et la scénographie de la création Ligne de Crète. il décide après quatre années passés à Lyon, de partir à Paris, afin de se consacrer à sa pratique plastique et musicale, tout en continuant a collaborer occasionnellement avec la compagnie. Son travail a été exposé au Salon de la Jeune Création, au Salon de Montrouge, à la bourse Révélation Emerige, Au Palais de Tokyo après avoir remporté les Audi Talents Awards et récemment à la Collection Lambert à Avignon. Il a été pensionnaire à la Villa Medicis pour l’année 2021-2022. 

Charlie Aubry|_@_|Charlie Aubry

Guillaume Aubry

Année/s de résidence : 2011, Cité internationale des arts

Arts visuels

Sandra Aubry

Année/s de résidence : 2011, 2014, Cité internationale des arts

Arts visuels