Skip to content

Les artistes en résidence

Chaque année, la Cité internationale des arts accueille plus de 1 000 artistes du monde entier, leur offrant un espace de création, de recherche et d’échange unique. Ouverte à toutes les disciplines artistiques – arts visuels, musiques, littérature, cinéma, design et architecture, spectacle vivant ou encore commissariat d’exposition – elle leur permet de développer leurs pratiques et leurs projets dans un environnement propice à l’expérimentation.

Filtres :
Rechercher
Tous

Mario Benzecry

Année/s de résidence : 1967, 1971, 1973, Cité internationale des arts, Fondation Mozarteum Argentino, Argentine

Musiques

Tina Bepperling

Année/s de résidence : 1988, 1989, Cité internationale des arts, Ministère fédéral des arts, de la culture, de la fonction publique et des sports

Arts visuels

Erenik Beqiri

Année/s de résidence : 2021, Institut français

Cinéma

Erenik Beqiri a étudié à l’Académie des Arts de Tirana, où il a obtenu son diplôme en réalisation de films (master). Son film de fin d’études était Seed Money, un court métrage écrit par Jim Uhls (Fight Club).

Il a participé au Talent Campus de Sarajevo en tant que scénariste, où il a développé le court-métrage Reverse qui a été produit un an plus tard pour le Sarajevo City of Film. Reverse a reçu le prix du meilleur film au Drama International Short Film Festival et le prix de la réalisation cinématographique à Thessalonique International Short Film Festival.

En 2013, il a écrit et réalisé le court métrage Alphonso qui a été projeté lors du Festival international du film de Vancouver et du Brussels ISFF, entre autres. Son court métrage suivant, Bon Appétit, a été nommé pour le Méliès d’Argent au Festival international du film fantastique de Bruxelles, et a été sélectionné à Haapsalu, Dokufest, Lund et bien d’autres encore.

Son dernier court métrage, The Van, a été le premier film albanais à faire partie de la compétition officielle du Festival de Cannes et de nombreux autres festivals comme le Festival international du film de Melbourne, Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand, le Festival du film de Sarajevo. Ce film fait également partie des dix films présélectionnés pour l’Oscar 2021 du court-métrage en prises de vue réelles.

Son projet de long métrage After Dark a fait partie de Meditalent, Torino ScritptLab, et a été le premier projet albanais à être sélectionné pour la résidence Cinéfondation du Festival de Cannes.

Les films d’Erenik Beqiri mettent en scène les luttes intérieures des personnages face à l’espace sociopolitique qu’ils habitent, pour finalement aboutir à des décisions troublantes qui les définissent comme des portraits comiques, tragiques ou grotesques de la société.

Ilirjan Beqiri

Année/s de résidence : 2008, Ministère de la Culture de la république de Macédoine

Arts visuels

Nehat Beqiri

Année/s de résidence : 2004, 2005, Cité internationale des arts, Ministère de la Culture de la république de Macédoine

Arts visuels

Julien Beramis

Année/s de résidence : 2024, On~des

Arts visuels

Julien Béramis est un artiste pluridisciplinaire. Le théâtre est pour lui un espace d’exploration essentiel, qui lui a inculqué la discipline nécessaire pour atteindre une liberté d’expression totale.

Il a notamment interprété des œuvres telles que Les Nègres de Jean Genet, La Vénus Hottentote de Suzan-Lori Parks et Caligula d’Albert Camus.

Le cinéma lui offre également l’occasion d’affiner son art à travers des films comme Paris, je t’aime, Omar m’a tuer, Les Derniers Jours du Monde, Le Rêve Français, ainsi que la série Tropiques Criminels.

Au fil du temps, son engagement dans la danse, l’écriture Vìré, la réalisation comme Atopias : The Homeless Wanderer et la musique LÊG a non seulement élargi son horizon créatif, mais aussi approfondi sa compréhension et sa perception du monde.

Originaire et résident de la Guadeloupe, Julien Béramis est particulièrement inspiré par les mémoires collectives qui relient les habitants de l’île à leur paysage volcanique, un lieu vibrant d’histoires complexes et profondément ancrées. En explorant ces récits et ces mythologies propres aux Caraïbes à travers l’outil artistique, Julien tente de convoquer et de se réapproprier ces fragments de mémoire manquants, les réinterprétant dans notre contemporain pour mieux comprendre notre relation au monde. Son travail aspire ainsi à transcender les spécificités culturelles, démontrant que l’ancrage dans une identité locale peut servir de pont vers une compréhension plus large et universelle du monde.

Lou Breton|_@_|Lou Breton

Jean-baptiste Beranger

Année/s de résidence : 2002, Cité internationale des arts

Arts visuels

Paolo Berardinelli

Année/s de résidence : 1993, 1994, Cité internationale des arts

Arts visuels

Milagros Beras Dalmasi

Année/s de résidence : 1965, Institut français

Musiques

Jérôme Berbier

Année/s de résidence : 2013, Ville de Fribourg, Suisse

Arts visuels

Jeanne Berbinau Aubry

Année/s de résidence : 2018, Cité internationale des arts

Arts visuels

ENTRETIEN

Une résidence à Montmartre, à la Cité internationale des arts, c’est comment ? 

“En réalité, c’est assez irréel. Vivre ainsi en haut d’une colline qui surplombe Paris, au milieu d’un jardin caché ou règne une atmosphère particulière, on se sent vite très chanceux d’être là.

La configuration des lieux et de la résidence a rendu très facile l’échange avec les autres artistes, dont je compte désormais certains parmis mes amis, et avec qui nous avons de nombreuses conversations, souvent autour d’un café ou d’un pastis.”

Quels sont vos projets en cours ?

“En ce moment, je travaille parallèlement sur plusieurs projets. 

Je poursuis mon travail d’expérimentation et de sculpture, en m’intéressant par exemple actuellement à la circulation du courant électrique dans une broderie au fil d’or, à la distillation de cigüe des jardins de la cité, ou à produire des néons fonctionnels à partir de rebus en cristal.

L’exposition Bad girls do it well a par ailleurs été l’occasion de présenter les premiers essais liés à mes recherches sur la cristallisation du bismuth ou sur le système des baromètres de Fitzroy, ainsi que le début d’une collaboration avec Rebecca Topakian, résidente de l’atelier G1.“

BIOGRAPHIE

« Du sabotage considéré comme un des beaux-arts.

Durant ses études à la Villa Arson, Jeanne Berbinau Aubry a incorporé une série variée de micro-savoirs en chimie, biologie, physique, etc. Cet appétit de connaissances n’était pas porté ce- pendant par un désir pur de science, une volonté de contempler hors du monde quelques idées célestes, mais par l’obsession quasi inverse de faire dérailler toutes les choses dans son entourage direct. Sa pratique s’approche le plus d’une entreprise (esthétique) de sabotage systématisé. Si Jeanne Berbinau Aubry s’est intéressée aux circuits électriques ou au processus de cristallisation, ce n’est pas ainsi pour comprendre les mécanismes de l’univers mais pour créer une lanterne magique-infernale ou un néon qui conspire à sa propre extinction. Sa libido sciendi est avant tout une libido delendi (en beauté). Et son ambition dans le domaine ne cesse de s’élargir puisque ses derniers projets impliquent le toit de l’Opéra Garnier et des plantes transformées en luminaires. A nous deux Paris donc ! Et à nous deux la Nature ! »

Patrice Blouin, 2016

Maurine Tric|_@_|Maurine Tric

Milan Berbuc

Année/s de résidence : 1990, Union de l'Association des Artistes (SULUJ), Serbie

Arts visuels

Jean Daniel Berclaz

Année/s de résidence : 1989, Ville de Genève - Fondation Simon I. Patiño, Suisse

Arts visuels

Nina Berclaz

Année/s de résidence : 2019, Cité internationale des arts

Danse

“Chacun de mes projets se base sur la dissection de phénomènes comme étant un prétexte pour creuser toujours plus loin dans mon approche de la cognition. Ces phénomènes me permettent de déployer des matériaux de nature protéiformes qui passent par la danse/performance, le dessin, des images vidéos/photographiques et que je vais mettre en relation afin de définir la qualité d’un langage, faire ressortir ces enjeux ainsi que trouver la spécificité expressive du projet. Cette recherche de phénomènes est un défi qui me permet de créer du lien entre une expérience du monde et cette nécessité du geste artistique qui m’habite.

Le territoire du corps dans un espace et son contexte fait l’objet d’un intérêt inépuisable chez moi qui me sert dans le même temps de repère pour constamment réengager le travail et affirmer son positionnement au sein de ce qui existe déjà.

Ma pratique physique s’appuie sur des réactions immédiates et une hyper-disponibilité sensible pour se laisser saisir et traverser par une certaine expérience du présent en cherchant à se détacher d’une construction sociale et donc d’un jugement. De là, la transgression rentre en jeu et ouvre la voie au décalage, à la surprise et tout simplement au déjouement d’idées préconçues. Mon travail navigue à l’intérieur des limites de l’appartenance qu’elles soient sociales, physiques, historiques ou identitaires et puise sa force dans la déstabilisation (fertile), la vulnérabilité, l’alchimie, l’humour, la sincérité et le sensuel.

Baignée depuis toujours dans l’univers artistique, puisque fille d’un artiste plasticien, c’est la danse qui s’est imposée à moi comme mode d’expression principal et que j’ai étudiée dans plusieurs institutions dont notamment TrinityLaban à Londres et le master e.x.e.r.c.e à Montpellier. Pour continuer de nourrir ma pratique il est essentiel pour moi de maintenir une relation entre chorégraphe et interprète que ce soit dans mes propres projets ou pour d’autres artistes.”

Françoise Berd

Année/s de résidence : 1966, Conseil des Arts et des Lettres du Québec

Spectacle vivant

Christophe Berdaguer

Année/s de résidence : 1998, Ministère de la Culture - Direction générale de la création artistique, France

Arts visuels

Alex Berdal

Année/s de résidence : 1972, Ville de Paris, France

Arts visuels

Valeriy Beregov

Année/s de résidence : 2007, 2009, Cité internationale des arts, Union des artistes de Russie

Arts visuels

Richard Beresford

Année/s de résidence : 2001, Galerie d'Art de la Nouvelle-Galles du Sud, Australie

Littératures

Delphine Bereski

Année/s de résidence : 2019, Arts Déco Alumni Paris

Arts visuels